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Campagne audiovisuelle sur la baisse des prix, le bidonnage de TF1 
Dans un sujet du 1er octobre, le 13 heures de Jean-Pierre Pernaut se penchait sur la chute des prix des maisons et des appartements à Rennes. Comme il se doit, le reportage montrait un agent immobilier et son client en train de visiter un appartement.

Visionnez-le .



On peut y voir Guillaume Alexandre acheteur en quête d'un bien immobilier suivi par son négociateur Pedro Vallejo. Le reportage met en avant la difficulté d'acheter car les vendeurs ne baissent pas leur prix.




Après quelques recherches sur Internet, on se rend compte que le Guillaume Alexandre, est en fait


Bien sûr, vous me direz, qu'un agent immobilier peut lui aussi se porter acquereur.
Mais alors que penser de son négociateur qui est en fait tout simplement ?


Un bien beau reportage bidonné de TF1 pris la main dans le sac.
Comment sont payés ces "acteurs" ? touchent-il une indemnité d'intermittents du spectacle, ou sont-ils payés pour un travail d'agent-immobilier ?

Quelle conclusion peut-on donner à ce reportage ?
A l'image de la communication sur la hausse des prix, on apprend ici que celle sur la baisse des prix est aussi bidonnée.
Comment peuvent-ils prétendre que le marché immobilier est sain, alors qu'il y a manifestement tromperie ?
Si notre presse est capable de fabriquer de faux reportages sur ce type d'information, comment alors appréhender ceux dont les sujets sont un peu plus sensibles ?

Que penser de tous les autres reportages que cette chaine et les autres peuvent nous montrer ?
A votre avis ? sommes nous sous-informés ou tout simplement désinformés ?

Ces reportages ont encore de beaux jours devant eux. Voyez plutôt le résultat du sondage suivant datant du 3 Octobre 2008:
La télévision est considérée comme le média qui informe le mieux (61 %), loin devant la radio et la presse écrite (34%chacun).





La télévision source de désinformation ?

Depuis déjà 7 ans, la presse ne tarit pas d'éloges sur l'immobilier, et communique allégrement sur les poncifs haussiers :
  • les anglais achètent tout;
  • louer c'est jeter son argent par les fenêtres;
  • l'immobilier ne baisse jamais (si t'achète pas maintenant tu paieras plus cher demain);
  • vaut mieux un petit chez soi, qu'un grand chez les autres;
  • absence de risque (la pierre c'est du solide);
  • la pénurie de logement ;
  • l'immobilier prépare la retraite;
  • éclatement des ménages ;
  • les prix de Paris doivent rattraper ceux de Londres.;
  • acheter petit maintenant pour acheter plus grand plus tard;
  • migration des retraités vers le sud ;
  • allongement de la durée de vie;
  • la pénurie de foncier;
  • ...
Alors qu'en mai 2007, il était apparent pour ceux qui s'informent en dehors des média traditionnels que l'immobilier vacillait déjà, Nicolas Sarkozy souhaitait toujours endetter les Français pour qu'ils deviennent tous propriétaires, les mesures fiscales appropriées aidant.

Subitement, depuis mai 2008, le discours médiatique a changé, et le téléspectateur apprend à ses dépends que les arbres ne montent pas jusqu'au ciel. Subsiste désormais un problème de taille. Le rapport offre / demande s'est inversé. Les acheteurs se raréfient, tandis que l'offre est abondante. Il est trop tard.

Logiquement on s'attendrait à une baisse de prix, mais c'est sans compter le long rabâchage médiatique qui a martelé durant cette dernière décennie que l'immobilier ne pouvait pas baisser, qu'il pourrait au plus stagner, voire « atterrir en douceur » dans le pire des cas. .


Aujourd'hui le marché se bloque et engendre les conséquences que l’on connait, à savoir une nette baisse des recettes fiscales (droit de mutation), un marché de la construction en perte de vitesse, des fermetures d’agences immobilières, ... Au vu de ces mauvaises nouvelles, les professionnels de l’immobilier de réagir et de « raisonner » ces vendeurs trublions. La fête est finie, l’AFUB (l'Association Française des Usagers des Banques) joue la peur, et alerte sur les dangers du crédit relais, aidée par une presse très conciliante en toutes circonstances. l'AFUB conseille de baisser le prix afin de vendre au plus vite, et prévient : « si à terme la situation s’envenime nous nous tournerons vers les pouvoirs publics pour réclamer un moratoire ».
Les jeux sont faits. Gouvernement comme professionnels de l’immobilier, vivent exclusivement sur un marché en mouvement (à la baisse ou à la hausse), et jamais sur un marché bloqué. Après avoir communiqué et enchainé les ménages à des crédits sur des périodes allant jusqu’à 30 ans, alors que l’immobilier était déjà trop haut, il est maintenant temps de communiquer pour parvenir à faire baisser les prix et ainsi débloquer la situation.






Alexandre     -     






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