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Tous les pays baissent-ils au même rythme ? 

De nombreux facteurs, évoqués jusque récemment pour expliquer l'exception française qui allait permettre à la crise financière, immobilière et économique, d'épargner notre pays, ont été rapidement recyclé pour justifier que la baisse y serait moins importante, en raison de fondamentaux sains capables de soutenir le marché.

Alors que nous fêtons la première année de baisse des maisons et que nous approchons des 6 mois de baisse des appartements, il devient possible de comparer le rythme de l'évolution à ce qui s'est passé dans les autres pays. La comparaison, habituellement très fructueuse entre Paris et Londres, pourrait permettre d'anticiper, à l'avenir, l'ampleur de la baisse en regardant les comportements chez nos voisins plus avancés.

Voici donc une représentation de l'évolution des prix de l'immobilier, dans plusieurs pays. Les données sont issues de publication de la FNAIM, de Case/Schiller, d'Halifax et de Permanent TSB, chacun dans leur pays respectifs.





La base retenue pour la France, l'Angleterre et l'Irlande correspond au mois où les prix les plus hauts ont été enregistrés, et la courbe représente l'évolution dans l'année qui a suivi. Pour les Etats-Unis, deux courbes : l'une correspondant à la même chose, l'autre avec comme base 100 le démarrage de la crise des « subprimes », qui a également affecté les autres pays.


La France ne baisse pas moins vite que les autres pays.

Et là, surprise. S'il est clair que les Etats-Unis sont les plus touchés par la crise, et que la baisse y est la plus frappante, on remarque également que l'Irlande, par exemple, a baissé moins vite que la France. Pourtant, l'Irlande fait partie des pays champions de la spéculation immobilière ! La correction y est pourtant moins violente que celle que nous vivons : le marché français chute plus vite.


Bonne corrélation historique entre la France et l'Angleterre.

Les courbes les plus similaires sont celles de la France et de l'Angleterre. Les deux pays ont connu un démarrage lent de leur crise, avec l'espoir d'un atterrissage en douceur censé permettre d'éviter une baisse brutale. Dans les deux cas, la baisse lente a été suivie... d'une baisse accélérée, après une période initiale de reflux léger, marqué surtout par un long ralentissement des transactions, les vendeurs refusant de baisser leurs prix avant de se rendre à l'évidence... D'après le site anglais Rightmove, les prix de présentation ont commencé à refluer neuf mois après que les prix de transaction n'aient réellement démarré leur baisse. Le public français a également besoin d'un temps d'acclimatation, d'autant plus qu'il a été, ces dernières années, matraqué de messages promettant une hausse éternelle... Il n'y a donc rien d'étonnant à ne pas voir encore de baisses significatives dans les annonces, quand bien même les prix seraient en baisse lors de la transaction, comme en témoignent de nombreuses agences immobilières.







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