Le marché immobilier est à peu près stable depuis un an en France. Seule la région parisienne a poursuivi son ascension en 2007 à l'image du 75 ci dessous.

Fait notoirement nouveau, le nombre de villes supérieures à 30.000 habitants en baisse au cours des trois derniers mois, est en très forte progression en ce qui concerne les appartements. Désormais, pratiquement la moitié de ces villes (consulter notre PALMARES) est dans le rouge ! Si on enlève les villes d'Ile de France et de la Côte d'Azur, il ne reste plus grand monde...

Sur le front des maisons, le nombre de villes en baisse est également à la hausse, même si globalement, on constate toujours la présence de plus de hausse. Clairement, la tendance moyenne est plus favorable aux maisons qu'aux appartements.

En outre, si on devait aujourd'hui caractériser le marché immobilier en France, jamais autant de disparités des prix n'a pu être constatées. La tendance nationale n'est absolument plus représentative selon l'endroit que vous habitez !

L'analyse par départements est en tout point semblable à celle des villes. Il y a pratiquement autant de départements orientés à la hausse depuis trois mois qu'à la baisse, que ce soit au niveau des maisons ou des appartements.

NOTRE ANALYSE

Notre scénario pour l'instant, reste celui d'un retournement du marché à la baisse sans envisager l'hypothèse d'un krach. Nous pensons que l'agonie sera très longue. Les disparités s'expliquent probablement par le fait que les vendeurs ont plus ou moins conscience de la fragilité du marché immobilier. Certains baissent leurs prix de vente. D'autres non. Cela se traduit concrètement par une hausse de l'offre dans l'ancien et des stocks de biens neufs.

Tous nos contacts avec les agents immobiliers nous remontent la même information : JAMAIS PRATIQUEMENT DEPUIS TRENTE ANS, il n'y a eu autant de décalage entre les prix annoncés et les prix réellement cotés. Les vendeurs acceptent parfois de baisser de 30 à 40% leurs prix de manière à ce que les transactions se réalisent. Les autres ont beaucoup de mal à vendre, spécialement au mois de novembre et tout particulièrement pour les budgets supérieurs à 250.000 euros. Le seul créneau qui semble continuer à fonctionner, ce sont les biens d'une valeur inférieure à 200.000 euros.

L'avantage des vendeurs a quasiment disparu sauf à Paris où la pénurie sévit toujours. Nous pourrions presque parler de marché idéal dans la mesure où les acheteurs et les vendeurs s'affrontent actuellement à armes égales, avec un léger avantage désormais au profit des acheteurs.

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